Le combat et la récompense

Chers lecteurs,

Un triptyque sur les émotions négatives est prêt à être mis en ligne. Il abordera les trois blocs majeurs de comportements et systèmes d’affects douloureux (colère, tristesse, anxiété) et donnera des pistes pour savoir comment les reprogrammer.

Avant ça, voici le début de la nouvelle ère des Lettre de Magnus. Selon votre feedback, elles évolueront. L’objectif est toujours le même : un nouveau standard pour le développement ‘humain’.

Le combat est la récompense.

Cet aphorisme est la synthèse d’au moins deux concepts puissants.

D’abord, notre vie est faite de moments. Des séquences temporelles qui s’enchainent et pendant lesquelles nous recevons des expériences auxquelles nous réagissons. L’idée de percevoir ces moments comme un combat nous permet de garder une saine tension au quotidien. En effet, sous peine de voir nos destins dériver vers des habitudes passives, la tension nous oblige à aller plus loin, plus haut, mieux, et en conscience.

Cet effort est le combat. Passer l’obstacle, sauter la haie.

Mais le combat implique aussi une gestion stratégique, intelligente autant qu’intuitive des moments. Le combattant doit apprendre, comprendre, se reposer, revenir mieux préparer etc.

La vie est donc un combat qui vaut la peine d’être engagé.

Ensuite, ce combat, qui est un voyage, un temps continu, peut paradoxalement être vécu comme étant une fin en soi. C’est à dire que l’objectif final de l’engagement dans la bataille, est…de batailler.

Le cheminement est la destination. Concrètement, cela nous pousse à être pleinement embarqué dans notre moment. De savoir s’enthousiasmer pour l’expérience vécue, qu’elle soit douce ou chaotique, rude ou plaisante.

Ainsi, le jour ou la porte se referme, toute notre existence n’aura été que vie et expérience.

Plutôt que de stagner avec nos trophées, nous aurons su que la récompense ultime est le combat en lui-même.

Bon Dimanche,

Brian Magnus